Situation des vignobles du Médoc
La région viticole du Médoc est située au nord-ouest du département de la Gironde. Elle s'étend du nord au sud sur une longueur de 80 kilomètres allant de la commune de Saint-Vivien-de-Médoc établie à quelques kilomètres de la Pointe de Grave à la commune de Blanquefort en limite de l'agglomération bordelaise et sur largeur d'une dizaine de kilomètres limitée à l'est par l'estuaire de la Gironde au cours orienté sud-est, nord-ouest et par l'immense forêt landaise de pins sylvestres à l'ouest qui la sépare de l'océan Atlantique.
La zone viticole occupe les terrasses alluviales modelées en croupes par l'érosion de la rive gauche de la Garonne de Blanquefort au Bec d'Ambès, point de sa confluence avec la Dordogne, et celles de la rive gauche de la Gironde du Bec d'Ambès à Saint-Vivien-de-Médoc.
Les appellations: "Haut-Médoc" et "Médoc"
Dans la région viticole du Médoc, deux appellations régionales ou sous-régionales se partagent l'aire d'appellation:
- l'appellation "Haut-Médoc" Elle concerne les vins produits exclusivement sur le territoire de 29 communes situées dans la partie sud de la région viticole du Médoc entre les communes de Saint-Seurin-de-Cadourne et de Blanquefort. Cette partie du Médoc porte le nom de "Haut-Médoc".
- l'appellation "Médoc", Elle concerne les vins produits sur l'ensemble de la région viticole du Médoc. De ce fait, le Haut-Médoc étant inclus dans le Médoc, les vins du Haut-Médoc peuvent prétendre aux deux appellations. Mais dans l'usage commun, l'appellation Médoc reste réservée aux vins produits sur les communes situées au nord d'une ligne incluant les commune de Saint-Yzans-de-Médoc et de Saint-Germain-d'Esteuil. Cette partie nord du Médoc porte le nom de "Bas-Médoc".
Le climat du Médoc
Entre Océan Atlantique et Gironde, le vignoble du Médoc est soumis à un climat tempéré océanique doux et humide. La forêt des Landes protège le vignoble du Médoc des vents venant de la côte aquitaine. L'océan Atlantique, l'estuaire de la Gironde et la vaste forêt landaise dégagent une grande quantité de vapeur d'eau qui régule et limite l'amplitude annuelle des températures.
Géologie du Médoc
Socle hercynien, formations mésozoïques, cénozoïques et quaternaires structurent de bas en haut le sous-sol du Médoc. Le socle hercynien dit primaire date du Paléozoïque (- 540 Ma, - 245 Ma), il a été mis en évidence et atteint lors de carottages à des profondeurs variant entre 1400 m et 2500 m. A Bordeaux, on le trouve à 2000 m de profondeur. Il est recouvert par par des formations mises en place au Mésozoïque ( - 245 Ma, - 65 Ma), qui elles-mêmes ont été enfouies sous de grandes épaisseurs de sédiments calcaires marins et lagunaires déposés à l'ère du Cénozoïque entre - 65 Ma et - 1.8 Ma, lors des transgressions et régressions marines qui se sont succédées.
Les formations calcaires cénozoïques constituent le soubassement profond de nombreux vignobles du Médoc, on les retrouve également dans de nombreux vignobles de Gironde, il faut se souvenir que le Bassin aquitain était à l'époque un vaste golfe marin que la mer pénétrait plus ou moins profondément selon les périodes. La particularité de la région du Médoc viticole tient à ce que ces formations calcaires cénozoïques ont été recouvertes au Quaternaire par d'importantes nappes d'alluvions caillouteuses. On les retrouve à l'affleurement en quelques points du Médoc, là où l'érosion a été plus importante.
Le sous-sol - Les formations calcaires cénozoïques constituent le soubassement des vignobles du Médoc
On dénombre trois types de calcaires principaux (en gras dans la liste ci-dessous) déposés par la mer aux différentes périodes du Cénozoïque, qui affleurent en certains points du Médoc. Ces formations calcaires sont intercalées selon les profondeurs marines de l'époque variant avec les allers et retours de la mer: de dépôts lagunaires marneux (marnes de Saint-Estèphe) ou argileux (argiles à huitres), de dépôts lacustres (calcaire lacustre de Plassac) ou de dépôts deltaiques argileux et sableux ( molasses du Fronsadais).
On peut observer du bas en haut de façon non exhaustive selon les coupes du sous-sol, les formations marines, lagunaires, lacustres ou deltaiques suivantes:
- Calcaire de Blaye déposé à l’Éocène moyen, (- 46 Ma), affleure à Listrac , Couquèques, Valeyrac et Bégadan.
- Marnes et argiles à huitres,
- calcaire lacustre de Plassac déposé dans un grand lac après le retrait de la mer.
- Marnes de Saint-Estèphe,
- Calcaire de Saint-Estèphe déposé à l’Éocène supérieur (- 37 Ma) affleure à Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Moulis-en-Médoc, Listrac.
- Argiles sannoisiennes, (Oligocène inférieur)
- Molasses du Fronsadais (Margaux),
- Calcaire à astéries* déposé à l'Oligocène ( - 34 Ma) affleure à Listrac, Saint Sauveur, Vertheuil, Cissac.
*Calcaire à Astéries : calcaire sableux, composé de fragments de coquilles d'animaux marins du type étoile de mer, oursins, mollusques lamellibranches et gastéropodes ..., déposés il y a 30 Ma dans les eaux chaudes du golfe marin qui occupait le centre du Bassin d'Aquitaine. Exploité dans les carrières, il est utilisé dans la construction des bâtiments des grandes villes de la région: Bordeaux, Saint-Emilion... |
Les différentes nappes d'alluvions caillouteuses plio-quaternaires et quaternaires qui recouvrent les formations calcaires cénozoïques -
A partir de- 20 millions d’années, la mer commence à se retirer par étape du Bassin aquitain, le retrait de la mer est effectif en Gironde et dans le Médoc entre 5 et 6 millions d’années. Le recul de la mer laisse derrière elle, un paysage de marécages, à fond argileux. Entre 11 et 5 millions d’années, le réseau hydrographique naissant dont les écoulements viennent des Pyrénées va former un delta qui va s'agrandir, et s'élargir progressivement de la région d’Agen et Nérac, aux confins du Médoc.
Nappe alluviale de « Belin- Sadirac »
De la fin du Cénozoïque au début de l'ère quaternaire, le nord du bassin d’Aquitaine, d’Arcachon à la pointe du Médoc, est un vaste delta dans lequel les rivières vont déposer de grandes quantités de sables grossiers et de petits graviers et donner naissance à la nappe alluviale dite de « Belin- Sadirac » nom du lieu où cette formation a été mise évidence.
La nappe alluviale de « Belin- Sadirac »
En Gironde, les dépôts d'alluvions graveleux de la nappe alluviale de "Belin-Sadirac) vont s'étendre sur : |
- Nappes de Graves pyrénéennes
Vers - 2 millions d’années, suite aux mouvements tectoniques dus à la surrection des Pyrénées, le sud de l’Aquitaine se soulève et le Nord s’affaisse de part et d'autre d'un axe appelé ride de Villagrains-Landiras. La « Garonne primitive » qui suivait cet axe et se jetait dans l'océan Atlantique au niveau du Bassin d'Arcachon, modifie son cours et répand des nappes d'alluvions caillouteuses sur le Bordelais dans la région des Graves, en Médoc et sur la bordure de l’Entre-Deux-Mers. On les appelle graves pyrénéennes ou anciennes. Elles recouvrent aujourd'hui les hautes terrasses en limite ouest du vignoble du Médoc comme à Listrac.
Graves pyrénéennes Les graves pyrénéennes argilo-sableuses appelées aussi graves anciennes, charriées des Pyrénées à la fin du Cénozoïque, vers - 2 Ma sont visibles dans la région de Listrac. Ce sont de petits galets de grès jaunes, de quartz blanc et de lydienne noire. |
Orogenèse pyrénéenne et failles
Les mouvements tectoniques qui accompagnent l'orogenèse pyrénéennes vont fracturer le socle hercynien, mettre en place des failles profondes matérialisées et suivies actuellement par le cours de la Garonne et de la Gironde qui présentent tous deux, une rive gauche affaissée de 40 ou 50 m par rapport à la rive droite.
En rive gauche sont aujourd'hui implantés plusieurs niveaux de terrasses alluviales qui portent les vignobles des Graves et du Médoc et en rive droite, ce sont des falaises calcaires qui portent les vignobles des Côtes de Bordeaux, du Bourgeais et du Blayais.
Nappes de Graves garannaises quaternaires
Entre 1 million d’années et 15 000 ans, les périodes glaciaires et interglaciaires se succèdent, le refroidissement amorcé au Pliocène (fin du Cénozoïque) s'accentue, les glaciers des montagnes progressent, rabotent leur vallée, arrachent des quantités énormes de sables, de graviers et de galets qui se déversent dans le lit des cours d'eau et roulent vers l'aval.
Progressivement, ces apports détritiques alimentés par l'érosion des Pyrénées forment le cône du Lannemezan, obligent la Garonne à dévier son cours plus à l'est vers Toulouse, la Garonne va ainsi capter les rivières qui descendent du Massif central. Les matériaux arrachés aux deux massifs (Pyrénées et Massif central) qui subissent une érosion intense sont charriés vers le Médoc et l'ensemble du bordelais. Ils vont se déposer sous forme de nappes alluviales épaisses en plusieurs niveaux de terrasses alluviales parallèles au cours de la Garonne et de de la Gironde aux différentes périodes des glaciations quaternaires.
Ces énormes nappes alluviales composées de sables, de graviers et de galets sont appelées: graves garonnaises.
Graves garonnaises. Matériaux détritiques charriés depuis les Pyrénées le long du cours de la Garonne, puis de la Gironde, ils vont se déposer en plusieurs niveaux de terrasses alluviales parallèles au cours de la Garonne et de de la Gironde aux différentes périodes des glaciations quaternaires et recouvrir depuis Langon les formations cénozoïques de la rive gauche du fleuve. Les graves garonnaises sont formées de galets beaucoup plus gros que ceux des graves pyrénéennes. Au Quaternaire, les graves garonnaises ont recouvert tout le Médoc. Une partie de ces graves va être érodée et disparaitre au fil du temps.
Graves du Günz : |
Le Quaternaire: périodes glaciaires et la formation des terrasses de graves garonnaises.
Au cours des périodes glaciaires et interglaciaires, les graves garonnaises se sont déposées le long de la Gironde et de la Garonne en plusieurs niveaux de terrasses de la façon suivante:
- à chaque période glaciaire le niveau marin plus bas oblige la Gironde et la Garonne a creuser sa vallée, à s'enfoncer. A l’inverse, pendant la période interglaciaire qui suit, le niveau marin remonte du fait de la fonte des glaces, des sédiments, des alluvions comblent le lit du fleuve. La période glaciaire suivante le fleuve creuse à nouveau son lit et s'enfonce plus profondément. La répétition de ce cycle creusement / alluvionnement, associé à la dérive latérale du fleuve vers l'est a conduit à une succession des dépôts sous forme de terrasses étagées.
On dénombre cinq cycles de formations de terrasses quaternaires, auquels s'ajoute la mise en place de la terrasse de graves pyrénéenne dite ancienne vers - 2 Ma. Six niveaux de terrasses bordent ainsi le fleuve, la plus ancienne dite de Type 1 est constituée de graves pyrénéennes, elle est la plus éloignée de la rive gauche du fleuve, puis se développe en se rapprochant de la rivière les terrasses de graves garonnaises plus récentes de Type 2 à 6. Chaque type correspond à une période glaciaire.
Les terrasses constituent aujourd'hui le soubassement des terrasses gravelo-sableuses modelées en croupes qui portent les principaux terroirs viticoles du Médoc et de bon nombre de vignobles implantés sur la rive gauche de la Garonne. Dans le Médoc, elles s'étagent entre 35 et 5 m d’altitude. La série complète de terrasse (de Type 1 à 6) reste présente dans le vignoble de Margaux. A Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe, il n’existe pratiquement plus que les terrasses de Type 3 et 4, les autres ont été érodées par le cours du fleuve.
Érosion, structuration du sous-sol
Au Quaternaire, l'érosion va raboter sur une grande partie du Médoc le calcaire à astéries, de faible épaisseur déposé à la fin du Cénozoïque et découvrir selon les endroits les molasses du Fronsadais et le calcaire de Saint-Estèphe sous-jacent. Le calcaire à astéries reste présent en bordure ouest des vignobles.
Le calcaire de Saint-Estèphe constitue le sous-bassement de nombreux vignobles du Médoc, il est présent sous de grandes épaisseurs de graves garonnaises qui le recouvrent dans les vignobles de Pauillac, Saint-Julien, Saint-Estéphe, où il affleure également par endroits. L'épaisseur des graves garonnaises est importante, elle varie de 4 à 11 mètres selon les vignobles, à Pauillac lpaisseur moyenne est de 8 mètres.
Formation du relief médocain: croupes, jalles, esteys, marais
Au cours de la dernière glaciation, le niveau marin s'est abaissé. Il était 120 mètres plus bas que son niveau actuel. Pour rejoindre l'océan, la Gironde a du creuser sont lit, s'enfoncer d'une trentaine de mètres et le réseau hydrographique de sa rive gauche alimenté par les eaux de ruissellement a fait de même. Les ruisseaux et les rivières se sont enfoncés, ont creusé des vallons perpendiculaires et latéraux au cours de la Gironde et disséqué les terrasses alluviales en collines appelées croupes* ou (Cos) localement.
Selon la dureté du sous-sol sur lequel repose les terrasses de graves garonnaises, les rivières ont modeler le relief en croupes de dimension différente. Lorsque le soubassement est un calcaire dur, elles vont entailler le relief perpendiculairement au cours de la Gironde , les croupes seront régulières et de grandes dimensions. Lorsque le soubassement repose sur des matériaux plus tendres et plus fragiles, le relief va être découpé en un archipel de croupes comme à Margaux où le soubassement profond est constitué par le calcaire lacustre de Plassac caractérisé par de nombreuses variations latérales de faciès.
A la fin de la période glaciaire, entre - 6000 et - 1000 ans le niveau marin remonte. La mer envahit le cours de la Gironde et les vallées des rivières adjacentes. Les croupes de graves ont les pieds dans l'eau. Des sédiments se déposent et des marais se forment dans le creux des vallons qui entourent les croupes. Ces zones marécageuses restent alimentées par de petits ruisseaux appelés: jalles ou esteys.
De nombreux marais sont actuellement asséchés. D'autres constituent les limites naturelles entre différentes appellations du Médoc comme: le marais de Lafitte qui marque la limite entre les AOC Pauillac et Saint-Estèphe, ou le marais de Beychevelle qui limite de l’AOC Saint-Julien.
croupes*
Jalles
Estey |
Le sable des Landes et les palus.
A la fin du Pléistocène (Riss), période du Quaternaire, des vents d’ouest violents poussent les sables qui couvrent le plateau landais vers l’est et s'étalent dans les vallons séparant les croupes graveleuses. Ces zones sont impropres à la vigne.
A l’ Holocène (– 10 000 ans), la mer revient, remonte à son niveau actuel, les croupes de graves sont encerclées à leur base par la mer: c’est la transgression flandrienne. Des limons et des argiles sableuses appelés, alluvions du quaternaire récentes, s'y déposent et forment les palus en bordure de Gironde. Les zones de palus portent les vins d’appellation Bordeaux.
Voir également Géologie du Bassin d'Aquitaine
Pédologie du Médoc
Deux types de sols sont présents sur ces formations géologiques:
- Sols graveleux dans le Haut-Médoc , sur les croupes et les plateaux couverts de graves alluviales. L'épaisseur des graves avec une texture grossière favorise le drainage des eaux de pluie. La vigne enfonce ses racines jusqu'à 5 m. On y trouve tous les Grands Crus classés.
- Sols bruns argilo-calcaires ou argilo-sableux sur les affleurements calcaires cénozoiques à Moulis, Listrac, Saint-Estèphe, Saint Sauveur, Vertheuil, Cissac, Couquèques Valeyrac , Bégadan... Les sols sont constitués d'argiles, de limons et de sables en proportion variable selon l'endroit.
Plus d'information : Grand-Atlas-des-vignobles
Paysages viticoles du Médoc
Paysage de plateaux et de collines à faibles ondulations appelées croupes recouvertes de graves. L'altitude varie entre 2 et 43 m. Le vignoble implanté sur les croupes domine la Gironde.
Vues du vignoble
Margaux - Vignes et église du village de Margaux dans le Médoc.
Moulis - Croupe de graves garonnaises - Vignes de Château Poujeaux.
Listrac - Croupe de Fonréaud sur graves pyrénéennes - Vignes du Château Fonréaud.
Saint-Julien - Croupe portant le vignoble du Château Branaire-Ducru (altitude 15 à 20 m) et dominant les marais de Beychevelle.
Pauillac - Vignes du Château Latour en bordure de Gironde.
Pauillac - Vignes de Château Latour à gauche de la départementale N°2 et du Château Pichon-Longueville à droite.
Saint-Estéphe - Le vignoble en bordure de Gironde.
Saint-Estéphe - Les graves couvrent le sol.
Production
- Médoc : 290 000 hl/an
- Haut-Médoc : 250 000 hl/an
Superficie - Encépagement
16 000 ha
Médoc : 4900 ha
Haut-Médoc : 4400 ha
Cépages :
- Cabernet-sauvignon 54%,
- Merlot 40%,
- Cabernet franc 5%,
- Petit Verdot 1%.
Les cépages blancs occupent 70 ha, moins de 1% du vignoble.
Types de vins
Dans la région du Médoc, comme dans tout le bordelais, les vins sont élaborés dans des propriétés viticoles qui portent le nom de Château. Les vins portent le nom du Château. Château est synonyme de cru. Les vins produits sont exclusivement des vins rouges.
La région du Médoc se divise en deux secteurs aux vins caractéristiques :
- le secteur du Bas-Médoc qui concerne les vins produits sur les communes situées au nord d'une ligne incluant les commune de Saint-Yzans-de-Médoc et de Saint-Germain-d'Esteuil. Les sols sont argilo-calcaires. Les vins sont des vins rouges colorés et souples d'appellation "Médoc". De nombreux vins élaborés dans ce secteur sont classés en crus bourgeois.
-
le secteur du Haut-Médoc au sud, qui concerne les vins produits exclusivement sur le territoire de 29 communes situées dans la partie sud de la région viticole du Médoc entre les communes de Saint-Seurin-de-Cadourne et de Blanquefort. Les sols sont argilo-graveleux. Les vins sont de couleur intense, fins, fruités, puissants, tanniques, issus d’assemblage dans lesquels le cabernet-sauvignon est souvent majoritaire. Dans ce secteur, outre l'appellation "Haut-Médoc", on trouve les vins d'appellations communales Margaux, Moulis, Listrac, Saint-Julien, Pauillac, Saint-Estèphe, des vins classés en Grands Crus classés , et quelques vins classés en crus bourgeois.
(Voir dans la rubrique appellations du Médoc, les caractéristiques des vins d'appellations communales).
44 propriétés du Médoc de moins de cinq hectares ont le titre de Cru Artisan. Arrêté du 2 Janvier 2006 portant homologation des 44 crus Artisans du Médoc. |
Quelques Grands Châteaux du Médoc
Château Margaux - Premier Grand Cru Classé.
Château Maucaillou - Moulis-en-Médoc.
Château Fonréaud - Listrac.
Château Branaire-Ducru 4ème Grand Cru Classé de Saint-Julien commune de Saint-Julien-Beychevelle.
Saint-Julien - Croupe portant le vignoble du Château Branaire-Ducru (altitude 15 à 20 m) et dominant les marais de Beychevelle.
Pauillac - Château Latour - Premier Grand Cru Classé.
Pauillac - Château Pichon-Longueville - Deuxième Grand Cru Classé.
Saint-Estèphe - Château Cos d'Estournel -Deuxième Grand Cru Classé.
Saint-Estéphe - Château Le Crock.
Les types de bouteilles
La bouteille est la traditionnelle bouteille bordelaise.
A.O.C Pauillac - A.O.C Moulis - A.O.C Haut-Médoc - A.O.C Margaux.
Bouteilles de vins de Bordeaux : Châteaux Haut-Pauillac, Maucaillou, Sociando-Mallet, La Tour de Bessan -